Amboise – Château Gaillard

Parce que l’on a tendance à ne voir que le Château royal et le Clos Lucé – résidence de Léonard de Vinci – lors de son excursion à Amboise, nous vous avons décidé de vous emmener tout d’abord visiter un lieu plus méconnu.

Dans l’Indre-et-Loire, Amboise est une ville assez réputée. Et pour cause, d’illustres personnages y ont séjourné. Parmi eux : le Roi de France, François Ier, ou encore le génie, Léonard de Vinci.

Aujourd’hui, nous débutons notre visite par un trésor caché de la Vallée de la Loire, au cœur d’Amboise.

Caché, il était bien, ce château sorti de l’ombre en 2011, à quelques centaines de mètres seulement du célèbre Château royal. Ce domaine oublié, c’est Château Gaillard, perdu dans un parc de 15 hectares, sous une végétation envahissante.

Dans l’objectif de le sortir d’un état de dégradation déjà avancé, il aura fallu pas moins de 5 ans, 10 métiers d’art et 225 000 heures de travail acharné.

Désormais, le château est ouvert au public. On y accède en traversant un immense parc.  On y découvre un très joli jardin historique, les jardins du Roy, de belles serres et une grande forêt. Le site est accessible par deux entrées. L’une est au niveau de la Grande Allée de platanes centenaires, l’autre pas très loin des parquets pacelliens – du nom de son inventeur Dom Pacello.

À vous de choisir par où vous souhaitez arriver au château, mais dans tous les cas, commencez par flâner dans le parc.

Le parc

Le parc du château

En entrant directement par les jardins Pacelliens, c’est un aller simple vers l’Italie. 

Pour la petite histoire, tout ici en extérieur, a été installé selon la volonté de Charles VIII. Ce dernier, alors jeune roi de France et époux d’Anne de Bretagne est passionné par les conquêtes. C’est lui qui mène une première campagne en Italie en 1496. De retour de Naples, il décide de recréer une partie de ce qu’il y a vu, fasciné par ce que l’on nomme la Renaissance italienne – juste avant la Renaissance française. 

Les alentours de ce petit palais italien sont donc inspirés de ses voyages. Après avoir observé les carrés de plantations diverses, vous apercevrez les serres d’agrumes qui les bordent, puis longer une petite rivière en sous-bois. 

C’est ensuite que se trouvent les Grands parterres Royaux, d’une symétrie parfaite et ornés d’orangers. C’est ce qui préfigure les jardins à la française et initié en France par le jardinier italien Dom Pacello. Au centre, on trouve la Fontaine de Jouvence ! 

Ce nom ne vous dira probablement rien, mais cet Italien a été l’un des jardiniers les plus connus d’Europe et surtout celui de trois rois de France successifs, parmi lesquels, Charles VIII, Louis XII et François Ier. Tantôt moine, tantôt jardinier, c’est sûrement l’un des premiers paysagistes de la Renaissance italienne !

Juste en face et située sous la terrasse du château, vous découvrirez l’Orangerie. Elle regroupe 60 variétés rares d’agrumes. C’est d’ailleurs ici qu’on a acclimaté, pour la première fois, des orangers en France !

Le château et l’Orangerie

Avant de pénétrer dans le château, n’hésitez pas aussi à faire un tour dans la forêt et les 7 sentiers du paradis. Vous verrez alors une grotte olfactive, la grotte au Diable et la petite boulangerie du XVᵉ siècle, en remontant vers la terrasse. De-la, vous aurez également une belle vue sur les jardins en contrebas et sur certains arbres remarquables : des chênes pluricentenaires, des cèdres, des arbres de Judée et tulipiers de Virginie.

Le château

Comme on aurait tendance à croire, ce n’est pas Charles VIll qui construisit Château Gaillard. Même si de retour de la première campagne d’Italie, il décide d’y installer son petit paradis à Amboise, à l’âge de 23 ans. Il exproprie pour cela le Sieur Gaillard qui habitait le domaine. Il y fait ensuite venir de nombreux jardiniers italiens, afin de faire prendre vie à son fantasme italien, à la fin du 15ᵉ siècle,  dès son retour en France.

Vue de la cuisine

À l’intérieur, l’art de vivre au XVIᵉ siècle et les prémisses de la Renaissance se dévoilent. Ce Château a été la demeure royale de 3 rois de France, Charles VIII, Louis XII, et François Ier.

Bien qu’il soit toujours privé, de nombreuses pièces du rez-de-chaussé sont ouvertes au public.

Parmi celles-ci, on accède à :

• La chapelle, où l’historique de la restauration du château est affiché,

• Le très grand salon Charles VIII ; 

• Le salon Louis XII et sa majestueuse cheminée au porc-épic, emblème de Louis XII dont la devise était “Qui s’y frotte, s’y pique” (la devise latine originale, Cominus et eminus signifie “de près et de loin” ;

• La salle du Cardinal de Guise avec les tableaux représentant les personnages de la Commedia dell’Arte – le célèbre théâtre italien ;

Salle du Cardinal de Guise

• Un très joli cabinet de curiosités avec des objets hétéroclites – météorites, mâchoires préhistoriques et autres objets d’art précieux. On adore ! ;

Cabinet de curiosités

• Une belle cuisine bien décorée et mise en scène ;

Cuisine du château

• La cour médiévale à flanc de falaise qui donne sur un chai.

Cour intérieure

Sur toutes les fenêtres ou presque, on trouve de merveilleux vitraux colorés. Ils sont, en tout, 8 000 ornés de médaillons polychromes représentant des scènes ou parcelles du vaste parc du château.

Médaillon et vitraux

Une belle pépite à ne pas manquer à Amboise !

Autres idées de visites ?

Dans la même ville, n’oubliez pas de faire un tour dans les sites incontournables que sont le Château royal d’Amboise et le Clos Lucé !

A bientôt !

Un détour à Tours

A une trentaine de kilomètres du Château des Dames – celui de Chenonceaux dont nous avons déjà parlé – entre Saumur et Blois, se trouve la ville de Tours.

En plus d’être la ville où je suis née et où j’ai vécu longtemps, c’est surtout une très belle halte à faire en découvrant les châteaux de la Loire. On vous emmène ?

Vue de Tours

Un peu d’Histoire

Tours est une ville ancienne. C’est au 1^er siècle qu’une cité importante est bâtie sur l’emplacement actuel de Tours. Caesarodunum, fondée sur le modèle romain, marque le début de l’installation durable d’habitants entre la Loire et le Cher.

C’est ensuite que la ville est marquée par l’influence du christianisme, notamment par le biais de Saint-Martin, Évêque de la ville de 370 à 397. Tours, accueillant son tombeau au sein d’une basilique portant son nom, est devenue par la suite un lieu de pèlerinage important.

Quelques siècles plus tard, au 4^ème siècle, est construite une vaste muraille défensive sur le pourtour du centre de la ville que l’on appelle le castrum.

Au fil des siècles, la ville est aussi devenue un lieu de séjour pour les Rois de France. Sous Louis XI, au 15^ème siècle, la ville va d’ailleurs se développer davantage – avec la création des premières postes royales et de la première soierie française – comme en attestent les nombreuses maisons à pans de bois datant de cette période.

De ce large patrimoine bâti au fil des siècles, la Seconde Guerre mondiale viendra effacer en partie les traces. A la fin de la guerre, la ville est détruite à plus de 50 %. Ce qui n’empêche pas de venir découvrir le centre historique de Tours, plutôt bien préservé !

Le centre historique

Le centre historique, que l’on appelle le Vieux Tours reste le cœur touristique de la ville et pourra vous permettre de découvrir un patrimoine riche.

• La rue Nationale & la rue Colbert

La rue Nationale est la rue commerçante principale de Tours. C’est par là que les touristes traversaient la ville avant que l’axe devienne plus adapté pour les commerces. Depuis quelques années, la rue est devenue piétonne et est empruntée par le tramway qui descend la Tranchée et passe par le Pont Wilson, d’où vous aurez une belle vue.

Au niveau de la rue Nationale, si vous êtes dos à la Loire, vous pourrez vous rendre, à gauche, rue Colbert. Dans cette petite rue semi-piétonne, vous y découvrirez de nombreuses maisons à pans de bois, c’est aussi une rue très riche en restaurants si la faim se fait ressentir. Sur la droite, vous y irez en direction de la place Plumereau en passant par la rue du Commerce.

Au passage, ne manquez pas l’Hôtel Gouïn. Hôtel particulier du 15^ème siècle, c’est l’un des rares édifices qui restent de l’architecture Renaissance à Tours et l’une des plus anciennes de Touraine présentant ce style entre gothique flamboyant et Renaissance italienne avec sa loggia.

L’Hôtel Eugène Gouïn

• Le quartier Plumereau

Même si certains autres bâtiments du Moyen-âge ont résisté au temps et aux bombardements, c’est surtout aux alentours de la place Plumereau que la plupart se concentre. Tout autour de la place vous pourrez découvrir les maisons à pans de bois du 15^ème et 16^ème, dont la plupart sont devenues, au rez-de-chaussée, des restaurants ou cafés.

La place Plumereau

D’ici vous pourrez rejoindre la Tour Charlemagne et la Basilique Saint-Martin.

La Tour Charlemagne a supposément été construite à l’emplacement de la sépulture de l’épouse de Charlemagne qui est décédée dans la ville en l’an 800. Cette tour faisait partie de la collégiale médiévale Saint-Martin. Lors de la Révolution, toutes les flèches de la collégiale sont démolies puisque l’édifice est déclarée bien national. La collégiale devient ensuite une écurie avant qu’elle ne soit totalement détruite en 1797 après avoir été longuement pillée. De cette collégiale, il ne reste plus que le Tour Charlemagne et la Tour de l’Horloge située dans la même rue. Ce n’est qu’en 1931 que la Tour Charlemagne sera restaurée. Depuis 2016, elle offre désormais un point de vue à 360° sur la ville.

La Tour Charlemagne

Quant à la nouvelle basilique Saint-Martin, elle sera construite de 1886 à 1924. Classée au titre des Monuments historiques, elle est de style néo-byzantin et possède une grande coupole ornée de la statue en bronze de Saint-Martin remise en place en 2016 après une longue restauration. La basilique abrite également le tombeau de Saint-Martin dans sa crypte.

N’hésitez pas à y jeter un coup, la basilique est aussi belle de l’extérieur que de l’intérieur !

La basilique Saint-Martin

• La cathédrale Saint-Gatien

Dédiée au premier Évêque de Tours, Saint-Gatien, la cathédrale a été construite entre le 12^ème et le 16^ème. De l’intérieur, vous pourrez notamment admirer sa très belle collection de vitraux.

Non loin de là, se situe le château de Tours, au bord de la Loire. Bâti dès le 11^ème, il a été presque entièrement détruit au 18^ème siècle et il n’en reste plus que deux tours. Un bâtiment construit, à l’origine pour l’armée, deviendra ensuite une salle d’exposition.

La cathédrale Saint-Gatien

• Le Musée des Beaux-Arts & Fritz

En passant devant la cathédrale, rendez-vous ensuite Place François Sicard où se situe le Musée des Beaux-Arts. N’hésitez pas à franchir le portail pour découvrir cet ancien palais épiscopal et son jardin à la française. Au centre de la cour, vous pourrez aussi voir un cèdre du Liban classé Arbre remarquable et le célèbre éléphant d’Asie Fritz qui appartenait au cirque Barnum & Bailey.

Le Musée des Beaux-Arts

• La Gare de Tours

Lors de votre visite, si vous passez par l’office de tourisme, vous serez juste à côté de la Gare qui a été construite à la fin du 19^ème siècle avec ses grandes verrières.

La Gare de Tours

• L’Hôtel de Ville & la place Jean Jaurès

Avec la place Plumereau, la place Jean Jaurès est sûrement la plus connue de Tours. Installée en demi-cercle, vous verrez surtout le Palais de Justice et l’Hôtel de Ville qui longent la rue Nationale. Inauguré en 1904, l’Hôtel de Ville en impose par sa taille. Il a été construit par l’architecte tourangeau Victor Laloux qui avait également réalisé la gare d’Orsay à Paris et la basilique Saint-Martin.

L’Hôtel de Ville

• Les bords de Loire

Avant de terminer votre séjour, faites tout de même un tour du côté des bords de Loire. Ils sont accessibles à pied ou à vélo. C’est idéal pour se ressourcer un peu et se détendre !

Autres idées de visites ?

Tout près de Tours, de nombreux villages longent les bords de Loire : Rochecorbon, Vouvray ou encore Montlouis-sur-Loire, d’un côté, Langeais de l’autre.

D’autres sites assez touristiques sont également à découvrir à quelques kilomètres de Tours, le Château de Villandry et ses jardins ou bien les grottes de Savonnières ne sont pas très loin en voiture. A visiter dès que la situation le permettra !

A bientôt !

Promenade au Château des Dames

Prêts pour une petite dose de patrimoine après les fêtes pour bien commencer 2021 ?

Partons en région Centre-Val de Loire où l’on trouve un concentré formidable de patrimoine historique et architectural.

Au cœur de la Vallée de la Loire, patrimoine mondial de l’UNESCO, ce sont surtout les châteaux de la Loire qui nous permettent de nous replonger dans l’Histoire. Ceux de Saumur, Angers, Amboise, Blois ou encore Chenonceau vous sont, sans doute, familiers.

Cette fois-ci, on vous emmène en promenade au bord de l’eau, au village de Chenonceaux.

Le Château de Chenonceau

Un peu d’Histoire

Chenonceaux, en Indre-et-Loire, est situé sur les rives du Cher, au sud d’Amboise. Le village date du 11^ème siècle et n’était alors pas très important. Ce ne sera qu’au 15^ème siècle qu’on y bâtira un moulin fortifié et une tour au bord de la rivière du cher. Si l’édifice fortifié sera rasé après l’achat de Thomas Bohier, intendant des finances du roi François Ier, la tour qui avait été construite par Jean de Marques et encore visible aujourd’hui : c’est la Tour des Marques. Le château, quant à lui, sera construit ensuite sur l’emplacement de l’ancien moulin.

Le Château et la Tour des Marques (à gauche)

Le Château des Dames

Chef-d’œuvre de la Renaissance, ce château du 16^ème siècle est le plus visité de France après Versailles. Classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO et au titre des Monuments historiques, le Château de Chenonceau est ainsi l’un des incontournables à découvrir dans la Vallée de la Loire. Rien que son architecture extérieure mérite le détour ! Et pour cause, c’est le seul château de France qui ait été construit sur un cours d’eau. Enjambant le Cher, dans lequel il se reflète merveilleusement bien, il relie les deux rives, d’un côté celle où se situe les jardins à la française, et de l’autre, les bois.

Faute de temps et COVID-19 oblige, nous ne l’avons pas visité de l’intérieur cette fois-ci, mais nous avons bien pu profiter d’une petite promenade.

Surnommé le « Château des Dames », ce sont en effet ces Dames qui le feront évoluer et l’aménageront au fil de l’eau, en particulier Diane de Poitiers et Catherine de Médicis.

Le roi Henri II, fils de François I^er en avait fait cadeau à sa favorite, Diane de Poitiers, en 1547. C’est elle qui engagera les travaux du fameux pont pour lequel le château est reconnu dans le monde entier.

Sous un autre angle

A la mort du roi, c’est sa femme Catherine de Médicis qui récupèrera le château en échange de celui de Chaumont-sur-Loire (à visiter également, il est magnifique !). C’est cette dernière qui fera construire la célèbre grande galerie avec son dallage noir et blanc, en ardoise et en tuffeau. Cette salle de bal sera d’ailleurs inaugurée en 1577 en l’honneur de son fils le roi Henri III.

Si vous visitez le château de l’intérieur (quand ce sera à nouveau possible bien évidemment) vous pourrez accéder à la porte Sud qui mène directement au bord du Cher et à la tombe de Louise Dupin, femme de lettres, très célèbres pour son salon littéraire au siècle des Lumières. Cette dernière était propriétaire du château de Chenonceau, racheté par son mari en 1733 pour 130 000 livres, soit un peu plus de 2 millions d’euros actuels. Pas excessif pour le patrimoine exceptionnel que représente désormais ce château !

Un détour dans le village

Lors de votre visite, ce serait bien dommage de ne visiter que le château ! Alors n’hésitez pas à vous balader aux alentours et à découvrir d’autres lieux de patrimoine.

Le lavoir

• L’église Saint-Jean-Baptiste

Datant du 12^èmesiècle, c’est le plus vieux bâtiment du village. A l’intérieur se trouvent les fonts baptismaux offerts par Catherine de Medicis, au 16^ème siècle.

• La Maison des Pages

Inscrite au titre des Monuments historiques, la Maison des pages, c’est-à-dire des nobles au service des rois et reines, date du 16^ème siècle et présente l’architecture typique de la région (tuffeau et ardoise) avec une façade Renaissance.

• La Maison de garde-barrière

Egalement inscrite à l’inventaire des Monuments historiques, cette toute petite maison du 19^ème siècle appartenait à la Compagnie des Chemins de fer. Les fenêtres et lucarnes sont gothiques et rappellent celles du château.

• Le Parc aux pivoines

Le village de Chenonceaux est aussi connu pour sa production remarquable… de pivoines. Au 19^ème siècle, Pierre-Fidèle Bretonneau, alors Maire du village ainsi que médecin, est aussi un passionné de botanique. Cette passion, il va la transmettre à son fils, Etienne Méchin, qui plantera ses premières pivoines et 1840. Ses collections qui deviendront réputées quelques années après s’agrandiront progressivement. De génération en génération, la famille va créer différentes variétés qui seront reconnues lors d’expositions botaniques. Au début du 20^ème siècle des catalogues bilingues sont même édités, preuve de la renommée internationale de ces fleurs !

Le Parc aux pivoines

Depuis peu, un parc présente quelques-unes de ces variétés. De toutes les couleurs, les pivoines, elles aussi, racontent l’Histoire au travers de leurs noms évocateurs. Qu’il s’agisse de personnes célèbres ou de périodes historiques : Clémenceau, George Sand, La Fontaine, Victoire de la Marne…

Se rendre à Chenonceaux

Situé sur l’itinéraire de la Loire à Vélo, vous pourrez visiter le village avec ! Sinon de grands parkings vous permettront de vous garer facilement à proximité de l’entrée du château, ou bien dans les bois de l’autre côté du Cher. C’est là que nous étions.

De là, vous aurez une vue sur la partie du domaine opposée aux jardins. Un chemin au bord de l’eau vous permettra d’admirer le château sous toutes ses coutures. Avec un petit peu de marche, vous pourrez rejoindre et longer l’autre rive en traversant le pont. De quoi voir le château sous toutes ses coutures !

Le village de Chenonceaux

Autres idées de visites ?

Là encore, nous ne pouvons que vous recommander de visiter plus amplement la Vallée de la Loire. Et tout naturellement, ses incroyables châteaux !

Avez-vous déjà votre château favori ? Dites-nous tout !

A bientôt !

Histoire à Orléans

Belles pierres, rues pavées et bords de Loire. A Orléans, vous plongerez aussi dans l’Histoire de France.

Orléans, ville d’Histoire

Capitale régionale, Orléans est une métropole, mais pas seulement. Depuis plusieurs siècles, elle est aussi au coeur de l’Histoire.

Aujourd’hui, vous pourrez admirer ses rues pavées et ses façades à colombages dans le centre historique, vestiges de l’Histoire.

Jeanne d’Arc, et ensuite…

Le patrimoine historique orléanais ne s’arrête pas aux seuls monuments encore visibles. Orléans a de nombreux souvenirs.

La ville a été le théâtre de la guerre de Cent Ans, puisque les adversaires, français et anglais, se sont affrontés autour d’Orléans.

Jeanne d’Arc, que vous connaissez tous, y est arrivée en 1429 et, en remontant le moral des troupes, a contribué à chasser les Anglais d’Orléans après un long siège.

La ville d’Orléans rend d’ailleurs hommage à Jeanne d’Arc chaque année, lors des Fêtes Johanniques, du 29 avril au 8 mai. En 2020, à cause de la crise sanitaire, elles seront reportées après l’été.

Des siècles plus tard, la ville a été largement bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a toutefois été reconstruite en partie à l’identique. Vous pourrez le constater en vous rendant rue Royale et en admirant les arcades de la ville.

En bord de Loire

Comme d’autres villes en bord de Loire, les rues d’Orléans sont assez minérales. Si vous avez envie de verdure après une balade en centre-ville, vous pourrez vous rendre sur les quais. Le patrimoine historique de la ville se laisse également observer au bord de l’eau !

Sur l’eau, certaines embarcations pourront vous permettre de naviguer un peu.

En bateau, à pied ou en vélo, les bords de Loire vous réservent de belles promenades auprès du plus long fleuve de France. Plus de 1 000 km !

Les incontournables

Le centre historique

Pour découvrir les jolies maisons médiévales à pans de bois, rien de mieux que de parcourir le centre-ville en suivant ses longues rues pavées.

La cathédrale Sainte-Croix d’Orléans

Après presque six siècles de construction et l’achèvement des travaux en 1829, vous pouvez l’admirer, à l’intérieur comme à l’extérieur. En 1855, elle a aussi été érigée en basilique par le pape ⛪.

L’Hôtel Groslot

Très facilement reconnaissable à sa façade de briques rouges, c’est un très beau bâtiment de la Renaissance, situé en plein coeur d’Orléans. Construit au 16ème siècle, il est passé d’Hôtel particulier à Hôtel de Ville. Ce bâtiment accueille désormais les célébrations de mariages.

C’est un monument que vous pourrez également visiter, sur les traces des rois de France, François II et Charles IX, ainsi que celles de la régente Catherine de Médicis.

Autres idées de visites ?

Non loin d’ici, vous pourrez aussi profiter des nombreux châteaux et domaines du bord de Loire 🏰. Ils sont tous aussi emblématiques les uns que les autres !

Mais pour le moment place au confinement. Restez chez vous 🏠!